En effet, depuis début 2013, le prix de rachat du lait de vache aux agriculteurs français est inférieur à celui constaté sur le marché. Ces derniers ont ainsi vu leurs charges augmenter sans hausse du prix de revente. Ainsi, pour leur permettre de couvrir leurs frais et de rééquilibrer la balance des bénéfices, le médiateur des relations commerciales agricoles Francis Amand, mandaté par le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll, devrait négocier toute la semaine avec les acteurs du secteur laitier. Ceci fait suite aux discussion ouvertes depuis début mars dans le secteur.
Dans son communiqué de presse, le médiateur indique que «l’organisation professionnelle des producteurs, les principaux industriels transformateurs et les enseignes de la grande distribution, (...) se sont accordés sur la nécessité de prendre des mesures d’urgence exceptionnelles pour assurer la pérennité de la filière». L’une des principales mesures en voie d’adoption est la hausse technique du prix d’achat du lait de vache à 3 centimes par litre de lait de consommation et 2 centimes pour le lait contenu dans les produits laitiers transformés. Cette mesure devrait garantir «une hausse de 25 euros par 1000 litres en moyenne annuelle sur la totalité de l’année 2013, avec un relèvement immédiat de même ampleur pour le lait collecté à compter d’avril». Toutefois, cela ne concernera pas les consommateurs, qui ne verront pas les prix augmenter en magasin.
Selon le gouvernement, le dispositif devrait être effectif dès le 1er juin et s’étendre sur toute l’année 2013. Par ailleurs, les enseignes de la grande distribution, ont déjà presque toutes répondu à l’appel du gouvernement en affirmant leur accord au dispositif. Carrefour a déjà confirmé sa décision d’appliquer rapidement les mesures proposées. Quant à Auchan France, l’entreprise indiquait dans un communiqué : «En cohérence avec sa politique de discount responsable et pour aider les producteurs laitiers français, Auchan France répond favorablement à la proposition faite ce jour».
Seul Leclerc accepte le dispositif à certaines conditions. Dans un article publié sur son blog, Michel-Edouard Leclerc, PDG du groupe, a précisé que «ce sont les producteurs laitiers français qui ont appelé à l’aide et ce sont eux que nous soutiendrons». La mesure du gouvernement englobe en effet, tous les producteurs dans la hausse du prix du lait. Leclerc demandera «donc aux industriels de certifier l’origine de leur approvisionnement et excluront du dispositif de soutien les produits d’importation et/ou les produits élaborés à partir de lait importé».
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