En 2010, le gouvernement annonçait l’application de la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) aux sacs plastiques, afin de réduire l’impact qu’ils ont sur l’environnement. En effet, leur production a été divisée par 10, ces dernières années, mais représente toujours 1 milliard de sacs. S’ils ne sont utilisés qu’environ 20 minutes par les clients, ils mettent plus de 400 ans à se dégrader.
Si la généralisation de la TGAP à ce type de produits n’entrera en vigueur qu’en janvier 2014, les activités liées aux sacs plastiques seront taxées à hauteur de 10 euros par kilogramme, soit 6 centimes par sac, dès sa mise en mise en place.
Toutefois, les «sacs plastiques biodégradables, constitués d’un minimum de 40% de matières végétales en masse» ne sont pas concernés par ce surcoût, ce qui devrait inciter les commerçants à se tourner vers des solutions alternatives. Par ailleurs, d’autres produits tels que certaines lessives ou huiles sont également d’ores et déjà concernés par cette taxe.
Concernant les produits actuellement taxés, une déclaration obligatoire est à effectuer chaque année au service des douanes. Le paiement est ensuite divisé en trois mensualités, la première avant le 30 avril, lors de la déclarations au service des douanes. Les suivantes doivent être versées avant le 31 juillet et le 31 octobre.
Il est à noter que si la taxe ne dépasse pas 450 euros, elle n’est pas due. A l’inverse, si son montant atteint les 7600 euros, elle est à régler obligatoirement par virement bancaire. De même, une facture ne doit pas être attendue avant de faire sa déclaration ou de régler les mensualités. De plus, tout retard dans la déclaration est passible d’une amende représentant 1 à 2 fois le montant de la taxe.
Articles dans la même catégorie
Le ministère du redressement productif vient de lancer un appel à projets, pour soutenir et valoriser les PME et la fabrication française. Ainsi, les porteurs de projets éligibles ont jusqu’au 30 août 2013 pour envoyer leurs candidatures.
Le 20 août dernier, un décret concernant la collecte des équipements électriques et électroniques est entré en vigueur. Il oblige ainsi les commerçants à récupérer gratuitement, sous certaines conditions, les appareils électriques et électroniques usagés.
Selon une étude d'Ikomobi, une agence de conseil et de développement web, près de 29% des e-shops français seraient absents des tablettes, smartphones et autres supports mobiles. Pourtant ce secteur connaît une croissance fulgurante, depuis 2010.
Après Adidas, ce sont H&M et le groupe américain PVH qui réagissent enfin sur les conditions de travail dans les lignes de confections asiatiques. Ces deux géants ont annoncé leur signature de l’Accord pour la Sécurité incendie et bâtiment au Bangladesh.