Après «Le pouvoir de convaincre» sorti il y a un an, Bernard Swysen et Marco Paulo, deux dessinateurs et auteurs belges, récidivent dans la bande-dessinée satirique. Ils se sont attaqués à la politique de Sarkosy avant de passer son ancienne garde des seaux à la guillotine graphique, accompagné de leur nouvel acolyte, Yves Derai (journaliste et ancien directeur de la rédaction de BFM).
Les 48 pages de «Rachida, aux nom des pères» relatent, avec un ton critique et acerbe, la recherche médiatique du père de la petite Zohra. « Nous n’avons pas voulu être méchants. Tout ce qui est présenté dans ce livre est connu et vrai. C’est du vitriol, mais du vitriol gentil », expliquait Bernard Swysen dans le journal belge Sud Info.
Pourtant l’humour n’est visiblement pas au goût de Rachida Dati qui les a attaqué pour atteinte à sa vie privée et celle de sa fille. Elle souhaitait l’interdiction de parution ou à défaut, la mise en place d’un bandeau sur l’ouvrage stipulant qu’il porte atteinte à sa vie privée et celle de Zohra. Toutes ses demandes ont été refusées par le juge des référés de Versailles, au motif que la BD «ne dépasse pas les lois de la satire politique». De plus, selon le juge, la vie privée de la petite fille et de sa mère ne peuvent être atteintes «alors que la médiatisation par Madame Dati de la parentalité de sa fille a accompagné sa vie politique depuis quatre ans».
Edité aux éditions 12 Bis, la bande-dessinée devrait connaître un plus grand succès que son prédécesseur, profitant de la couverture médiatique que lui a servi l’ancienne ministre. «Nicolas Sarkozy avait été plus intelligent. Il s’était gardé de critiquer la bande dessinée que nous lui avions consacré», conclut Bernard Swysen.
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