Co-créé par Nintendo, la société Niantic, et The Pokémon Company, l’application Pokémon Go, est disponible depuis le 7 juillet aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande et en Australie. Dans ce jeu mêlant géolocalisation et réalité augmentée, le joueur visualise sur son portable ou sa tablette, le décor qui l’entoure et son avatar à l’intérieur du jeu se déplace en suivant les mouvements de l'appareil.
En à peine 10 jours, Pokémon Go comptabilise 30 millions de téléchargements. Du jamais vu dans l’histoire du jeu vidéo !
Son arrivée en France est imminente, mais déjà des milliers de petits malins ont trouvé la ruse pour jouer avant la date de sortie. Des chasses collectives sont organisées dans plusieurs villes de France et si vous-même n’êtes pas joueur, vous avez peut-être pu remarquer le comportement étrange de certains individus qui se déplacent lentement, le téléphone à la main les yeux rivés sur leur écran. Pas de doute, ils essayent de débusquer des pokemons qui se cachent de façon aléatoire, dans la nature, les rues, les parcs, les bars, les restaurants, les musées, et même les églises ou les hôpitaux. Ce qui crée d’ailleurs quelques situations cocasses voir dangereuses.
Aux États-Unis, le patron d’un restaurant a bien compris le potentiel du jeu en terme de publicité. Et pour faire venir de nouveaux clients dans son restaurant, ce dernier a eu la bonne idée d’acheter via les options payantes de l’appli, ce qu’on appelle des leurres. Pour quelques dollars déboursés, il a pu attirer les pokémon à proximité de son commerce. Et banco ! Sur le nombre de joueurs venus en masse, certains se sont laissés tenter par un menu et ses ventes ont augmenté de 75% en un weekend.
Au Tanger Outlets Westgate, un centre commercial située dans l’Arizona, les joueurs étaient invités à poster sur Facebook des photos de pokémon devant les magasins. Les plus réactifs se voyaient offrir des bons de réductions et des cartes cadeaux.
S’il est certain que le jeu représente un nouveau moyen de gagner des parts de marché, le pari comporte tout de même un risque de bad buzz. Une telle récupération commerciale du jeu par les marques pourrait être mal perçue par la clientèle et entaché leur image.
John Hanke, le PDG de Niantic Labs, s’est récemment exprimé sur des contrats de sponsoring et de partenariat avec les marques. Il a notamment évoqué la possibilité d’allouer des emplacements virtuels sponsorisés aux marques. Moyennant finance, certaines enseignes apparaîtraient dans le jeu, comme des points d'intérêt : des pokéstops, des lieux dans lesquels les joueurs vont se ravitailler ou acheter des objets pour capturer des pokemon, ou des arènes qui sont des espaces dans lesquels les dresseurs de Pokemons s’affrontent.
McDonald’s, qui a entamé des négociations, pourrait bien être le premier sponsor du jeu.
Crédit photos : Pokemon Go France
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