Si les pâtes et le pain font partie des aliments fortement consommés en France, il se pourraient qu'ils se fassent plus rares dans les rayonnages des magasins, dans les prochains mois. En effet, les récoltes de blé tendre et de blé dur n'ont pas été très fructueuses cette année, baissant considérablement les volumes exploitables pour la fabrication des pâtes de qualité supérieure mais aussi les farines ou la semoule.
Selon un communiqué du Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (SIFPAF) et du Comité français de la semoulerie industrielle (CFSI), la production européenne aurait subi « une baisse de 1 million de tonnes de blé dur » en 2014. Si en France la baisse se chiffre à 38%, le problème ne fait que s'envenimer au vu d'une « très mauvaise récolte au Canada, premier exportateur mondial de blé dur de qualité ».
Par conséquent, le prix du blé a tout simplement doublé en moins d'un an. De même, la qualité nécessaire pour la fabrication de produits alimentaires destinés à la consommation humaine a largement baissé, « rendant inapte à la production de pâtes plus d'un tiers de la récolte française ». Aussi, le surplus non transformable a été transformé en nourriture animalière mais laisse un vaste gouffre dans les volumes de production escomptées, aussi bien par les six fabricants de pâtes français que par les consommateurs.
De ce fait, les professionnels du secteur tirent la sonnette d'alarme et attendent un plan d'action de la part du gouvernement, ne pouvant supporter à eux seuls les coûts de cette baisse de production. Les deux principaux syndicats précisent d'ailleurs que le problème est d'autant plus grave que « le prix de revient d'une pâte alimentaire de qualité supérieure est constitué à 75 % du prix du blé dur ». S'il n'est pas impossible que cela se répercute sur les tickets de caisse des consommateurs, il est fort probable que la présence des produits majoritairement composés de blé baisse en magasin.
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