Les affiches de la campagne publicitaire sont claires; le Paris Cola est «la plus parisienne des boissons». Ainsi, le soda va être commercialisé sous quatre formats de bouteilles, toutes estampillées d’une Tour Eiffel et d’un couple de parisiens chics.
Pourtant en 2007, un premier Paris Cola avait déjà été créé et commercialisés sur Paris et sa région. Loin d’être un succès, le soda parisien a été retiré de la vente et a attendu quelques années avant de ressortir de son placard. Ainsi, la société Fonbelle le fait renaître de ses cendres avec une nouvelle formule élaborée à partir de produits régionaux. Vendu essentiellement dans les magasins Carrefour d’Ile-de-France et sur l’e-shop Passion France, la boisson reste dans les prix de ces concurrents sur le marché.
Par ailleurs, des blocs de glace contenant la ligne de la marque seront déposés pour le lancement du Paris Cola, le vendredi 5 juillet dans des lieux emblématiques de Paris (La Défense, Notre-Dame, Sacré Coeur...).
Breizh Cola, le soda régional est déjà bien implanté sur le marché breton depuis quelques années. Servi dans les bars, les restaurants et vendu en supermarché, il a su grignoté 10% de parts de marché à Coca-Cola et Pepsi, sur le Grand Ouest. En Bretagne, la boisson représente environ 15% du marché des colas (plus de 15 millions de bouteilles vendues en 2012). En 2010, les ventes ont même dépassées celles de Pepsi en Bretagne. Quant à Coca-Cola, la marque a été obligée de renforcer son dispositif commercial et marketing dans la région.
En 2002, Stéphane Kerdodé était stagiaire dans les brasseries Lancelot et travaillait aux côtés de Eric Ollive, biochimiste et responsable de la production de l’entreprise. Ensemble, ils ont mis au point le Breizh Cola, dont le succès leur a permis de créer la société Phare Ouest, filiale de Lancelot. L’année suivante, Bernard Lancelot a pris sa retraite et leur a vendu la totalité de son entreprise.
Et pour continuer l’aventure, la boisson s’implante petit à petit en Ile-de-France, région où les bretons sont nombreux à s’être «expatriés».
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