Les exportations de la Norvège se chiffrent à plus de 2,36 millions de tonnes par an, représentant 7 milliards d’euros. Après la pression médiatique portée sur les élevages de saumon en Norvège, le gouvernement vient de plier et recommande aux consommateurs de ne pas en manger plus de deux fois par semaine. Il y a encore peu de temps, le ministère norvégien de la santé lançait une campagne préconisant de consommer des poissons gras (saumon, truite, hareng) au moins 3 fois par semaine, pour leurs vertus sur la mémoire, le coeur ou la lutte contre le cancer, grâce à leurs oméga 3.
Pourtant, des études sont menées depuis quelques années sur les conditions d’élevage du saumon en Norvège, et les possibles retombées sur le corps humain et l’environnement. Depuis 2006, la Russie et les Etats-Unis ont stoppé leurs importations, jugeant trop dangereux ces poissons à la teneur bien trop élevée en PCB, en plomb et en cadmium.
«La présence de polluants tels que les dioxines et le PCB dans le saumon génère un risque de cancer, qui, pour les jeunes personnes, dépasse les bénéfices attendus du saumon sur la santé» explique Claudette Béthune, ancien membre de l’organisme norvégien de sécurité alimentaire (Nifes).
«Les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, et sont associés à l’autisme, à l’hyperactivité et à la baisse de QI. On sait qu’ils peuvent avoir un effet négatif sur les défenses immunitaires, le système hormonal et le métabolisme. Ils se transmettent aussi par l’allaitement.» précise le Dr Bjorke Monsen, membre du laboratoire indépendant de Bergen.
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