Le site a été lancé en mai 2013 à l’initiative d’un groupement d'hôteliers nantais qui ont voulu faire un pied de nez aux centrales de réservation et comparateurs en ligne et présenter des offres d’hébergements au prix le plus juste.
En trois ans, Fairbooking a réussi à fédérer des milliers de professionnels. Présent dans 44 pays, le site centralise et géolocalise les établissements inscrits et lors d’une réservation, le client est redirigé vers le site de l'hôtel pour conclure la transaction en direct.
Pour le client c’est l’assurance de bénéficier des tarifs les plus compétitifs du marché. En se créant un compte en ligne, il peut également obtenir d’autres avantages, comme des réductions supplémentaires de 5 % à 10 %, des petits-déjeuners offerts, ou des surclassements.
Les hôteliers, quant à eux, gardent la main à 100% sur les disponibilités et les prix de leurs chambres. Ils ne reversent aucune commission au site.
S’il le souhaite, un professionnel peut passer de l’offre gratuite Freemium à l’offre payante Premium, qui lui permet d’augmenter sa visibilité et de profiter de services optionnels.
“Voyager en direct pour soutenir l'économie locale, l'emploi, les investissements, et lutter contre les intermédiaires à but très lucratif, qui veulent s'approprier toute l'économie du tourisme”
C’est ce que défend fairbooking. À contrario, Booking ne peut pas en dire autant.
Depuis sa création, le leader du marché a su se rendre indispensable auprès de nombreux professionnels du tourisme qui ne peuvent plus exister sans la visibilité nationale et internationale que leur apporte le site. En quelques années, le rapport de force s’est inversé et certains professionnels du tourisme ne s’en sortent plus financièrement dans un contexte économique déjà difficile.
Parallèlement la popularité de Booking est montée en flèche auprès du grand public qui voit en Booking, un moyen simple et rapide de réserver n’importe où et n’importe quand. Au meilleur tarif ? Pas si sûr, quand on sait que Booking est passé d’un taux de commission avoisinant les 5% à ses débuts, à des taux de commission sur chaque vente effectuée en ligne, désormais entre 15 à 30 %.
Booking se vante pourtant d’afficher des réductions exceptionnelles et de garantir le “Meilleur Tarif”. Sur sa plateforme peut-être, mais en passant directement par le site de l’hébergeur, on se rend vite compte que les prix sont bien plus intéressants.
D’autant qu’en 2015, l'Autorité de la concurrence s’est penchée sur certaines pratiques douteuses de Booking qui interdisaient notamment aux hôteliers de pratiquer des tarifs inférieurs sur leur propre site. Depuis, la loi Macron a définitivement interdit cette “clause de parité tarifaire et de disponibilité”, ce qui limite le monopole de Booking et redonne du pouvoir aux hôteliers.
Ce revirement de situation est un signe fort du gouvernement qui ne voit pas d’un très bon oeil l’activité Booking. Malgré d’énormes bénéfices réalisés chaque année, Booking ne reverse en effet aucun impôt au fisc et en demande toujours plus aux professionnels inscrits sur le site. Eux génèrent les recettes de la multinationale et paient le prix fort.
Dans une démarche d’économie durable et de préservation de l’emploi, FairBooking se positionne comme une alternative responsable dont l’avenir est entre les mains des consommateurs et des professionnels du tourisme.
Crédit photos : Fairbooking
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