Aux États-Unis, l'open carry permet dans certains états de porter, de manière visible, une arme à feu en public. Ce droit est plus ou moins accepté selon les états, dont un faible nombre appliquent un système de permis. Cependant, seuls sept états (dont le Texas et l'Etat de New-York) ont complètement banni l'open carry et mène une politique restrictive sur les armes. Suite aux récentes fusillades dans le pays, l'autorisation du port d'arme est d'autant plus un sujet qui porte à polémique.
La chaîne de cafés Starbucks s'est quant à elle retrouvée au cœur des débats, concernant sa politique sur le sujet. En effet, la firme se plie à la législation propre à chaque état et autorise donc l'open carry, dans une grande partie de ses magasins. Dans une lettre ouverte, le directeur de la société Howard Shultz a annoncé la mise en place d'une interdiction du port d'armes, sur le réseau américain, et s'est expliqué sur les décisions de l'entreprise. «Depuis longtemps, notre démarche concernant l'open carry a été de suivre la réglementation locale : nous l'acceptons dans les états où il est autorisé et nous l'interdisons lorsque ces lois n'existent pas (…) Nous pensons que les lois sur les armes doivent être l'affaire du gouvernement et des forces de l'ordre, pas celle de Starbucks ni de nos collaborateurs».
D'autre part, le problème s'est intensifié avec la création des Starbucks Appreciation Days, des rassemblements mis en place par des activistes militant pour le port d'armes. Ces événements, non-sponsorisés par la firme, en ont pourtant fait le symbole du port d'arme ouvert. « Pour être clair : nous ne voulons pas de ces événements dans nos boutiques », insite Howard Shultz.
Aussi, la chaîne a préféré demander à ses clients de ne plus venir en possession d'armes, aussi bien dans ses cafés que sur ses terrasses. Par ailleurs, « c'est une demande et non une interdiction catégorique » souligne le PDG. « Pourquoi ? Parce que nous voulons donner la chance aux possesseur d'armes responsables de respecter notre requête. Mais aussi parce qu'imposer une interdiction conduira potentiellement nos collaborateurs à faire face à des clients armés, et ce n'est pas une charge que je ne me vois demander à mes partenaires ».
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