Depuis 2012, les cartes bancaires sans contact ont commencé à faire leur apparition en France. Cette nouvelle génération de cartes équipées de la technologie NFC permet aux clients de régler leurs achats sans l’insérer dans le terminal, ni composer son code secret. Si ce dispositif avantage aussi bien le commerçant et le porteur en réduisant les manipulations, des failles de sécurité sont toujours pointées du doigt.
Le système de la carte bancaire sans contact réduit les étapes et l’attente pour un paiement. En effet, plus besoin d’insérer sa carte, d’attendre pour composer son code secret puis de l’effectuer, un simple passage de la carte sur le boîtier enclenchera le paiement. Par ailleurs, certaines banques proposent un service compatible avec une application mobile, relayée par une carte microSD insérée dans le smartphone. Celle-ci offre alors la possibilité de transformer son téléphone portable en carte bancaire et de la remplacer, lors du passage sur le terminal.
En revanche, seuls les paiements ne dépassant pas 20 euros peuvent être effectués. La majorité des établissements bancaires limitent le montant total des paiements. Par exemple, tous les 80 euros d’achats avec le système sans contact, le client doit obligatoirement composer normalement son code secret. Tout comme le système Monéo, le sans contact vise également à remplacer le porte-monnaie pour les petits achats quotidiens (café, pain, stationnement...).
Si ce service est de plus en plus inclus directement dans les fonctionnalités des nouvelles cartes bancaires, le client a toutefois le droit de le refuser et d’en faire part à son conseiller afin qu’il soit désactivé.
Derrière le sigle NFC se cache la communication en champ proche (Near Field Communication), autrement dit la communication sans fil à courte portée. Un objet équipé de la technologie NFC (portable, carte, tablette tactile...) est en capacité d’envoyer et de recevoir des informations via un autre périphérique NFC. En revanche, les deux doivent être à quelques centimètres seulement l’un de l’autre.
Déjà grandement utilisé dans différents domaines comme les transports (validation des cartes d’abonnés à la borne, achat de billet, paiement d’autoroute...), son utilisation dans le domaine bancaire n’est pas sans risque. Dans un rapport, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) indique que les tests réalisés en 2012 «ont permis de constater qu’il était possible de lire, avec un lecteur NFC (...) indépendant ou intégré à un Smartphone standard, le nom du porteur, la liste des transactions réalisées, ainsi que le numéro de la carte et sa date d’expiration».
Depuis fin 2012, le nom du porteur n’est plus accessible et l’historique des paiements ne le sera plus sur les nouveaux modèles de cartes bancaires déployées fin 2013.
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