En quelques années, d’énormes quantités de plastiques ont dérivé au gré des vents et des courants et se sont agglutinées pour former ce qu’on appelle désormais le 7ème continent. Située dans le Pacifique, la plus grande des ces monstrueuses îles de plastiques flottantes atteint une surface de plus de 6 fois celle de la France.
La situation qui s'aggrave chaque année est plus que préoccupante sur le plan environnemental. Les écosystèmes se détruisent peu à peu, des espèces animales et végétales disparaissent. En ingérant les microplastiques en suspension, les animaux marins (poissons, méduses, tortues, oiseaux…) les font directement entrer dans la chaîne alimentaire. In fine, l’homme n’est donc pas épargné puisque ces substances polluantes à haut risque toxique se retrouvent dans nos assiettes. Face à ces enjeux futurs, l’ONG Parley for the oceans mène des programmes de recherche visant à débarrasser les mers de ces déchets et les valoriser en les réutilisant comme matière première dans différents secteurs d’activité.
Lors de la Cop 21, la fondation avait présenté son premier prototype de chaussures conçues à partir de déchets plastiques reconstitués en fibres textiles et imprimées en 3D. Conquis par ce procédé écologique et innovant, Adidas a décidé de s'associer à Parley for the oceans pour commercialiser une paire de chaussures de running baptisée UltraBOOST Uncaged Parley, tissées à partir de fibres en plastique recyclé provenant à 95% des océans.
À l’image de l’espagnol Ecoalf qui utilise également le plastique océanique comme matière première pour sa filière textile, Adidas développe un nouveaux mode de production plus durable et respectueux de l’environnement.
Les chaussures UltraBOOST Uncaged Parley devraient prochainement être commercialisées à moins de 200 euros.
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